Allah y chafik : la douaa de guérison

01 Sep Allah y chafik : la douaa de guérison

Allah y chafik est une expression arabe couramment utilisée dans le monde musulman. En réalité, il s’agit de la doua de guérison, celle qu’on prononce pour souhaiter le rétablissement d’une personne malade. Cette invocation témoigne ainsi de l’importance accordée à la santé et au bien-être des individus en islam.

Signification et usage de la doua de guérison Allah y chafik

Cette expression (اللهْ يْشَافِيكْ) se traduit littéralement par “Qu’Allah te guérisse“. Elle est principalement utilisée en arabe dialectal, bien qu’elle existe aussi en arabe littéraire sous diverses formes, comme “Allah yachfik” (اللهْ يَشْفِيكْ) ou “Chafak Allah” (شَفَاكَ اللهْ).

Elle s’adresse généralement à la deuxième personne du singulier, mais on peut aussi l’adapter selon le contexte. Par exemple, “Allah y chafina” signifierait “Qu’Allah nous guérisse”, tandis que “Allah y chafikoum” signifierait “Qu’Allah vous guérisse”.

Contexte d’utilisation et réponse appropriée à la doua de guérison Allah y chafik

En règle générale, on la prononce lorsqu’on visite un malade, un acte fortement encouragé dans la Sounnah. Le prophète Muhammad, paix et bénédiction sur lui, a souligné l’importance de ces visites, déclarant qu’elles rappellent l’au-delà et font partie des droits d’un musulman envers un autre. Lorsqu’on reçoit cette invocation, il est courant de répondre par “Amin” (آمين), qui signifie “Ô Allah, exauce !”.

Quelques règles de bienséance

La législation islamique prescrit certaines règles de bienséance lors de la visite d’un malade :

• Reconnaître que cette visite est un droit du coreligionnaire.
• Ne pas s’attarder trop longtemps, sauf si le malade le souhaite.
• Réconforter le malade et l’encourager à placer sa confiance en Allah.
• Faire preuve d’empathie et éviter les sujets qui pourraient attrister ou embarrasser le malade.
• Prononcer la doua de guérison Allah y chafik ainsi que d’autres invocations en faveur du malade.

Le prophète Muhammad recommandait de dire au malade : “Ce n’est pas un mal. Cette maladie te sera purificatrice par la permission d’Allah” (لَا بأْسَ طَهُورٌ إِنْ شَاءَ اللهُ).